Nous ne sommes pas tous égaux face à l’alimentation

Notre métabolisme, déterminé en partie par notre patrimoine génétique et notre mode de vie façonné par nos habitudes, influencent notre capacité à absorber et assimiler les nutriments au fil des années. Avec l’âge, nos organes impliqués dans le traitement des aliments vieillissent, réduisant ainsi leur efficacité à extraire et à métaboliser correctement les nutriments essentiels.

Citation attribuée à Hippocrate: « Que ton aliment soit ton seul médicament! »

L’âge de nos organes est différent de notre âge réel

Notre corps vieillit et ce déclin entraîne des déséquilibres, des intolérances et des carences qui s’aggravent avec le temps et s’ajoutent aux éventuelles prédispositions génétiques. Lorsque ces perturbations deviennent trop importantes, elles peuvent engendrer des maladies chroniques difficiles à inverser, comme le diabète, l’hypertension ou des problèmes renaux. À un certain stade, ces déséquilibres, intolérances et carences menacent directement notre survie. Afin d’améliorer ma propre chance de survie (en tant que diabétique diagnostiqué en fin d’année 2024), j’ai décidé de faire un journal de suivi quotidien de ma santé et de développer des produits qui enrichissent mon alimentation habituelle (de réunionnais lambda) en vitamines, minéraux et antioxydants essentiels pour le bon fonctionnement de mon métabolisme. Ainsi j’ai commencé à fabriquer des pots contenant des mélanges d’épices et de condiments enrichis en vitamines, minéraux et surtout antioxydants. L’alimentation courante à l’île de La Réunion manque un peu d’antioxydants et est très riche en sucres donc mon diabète était quasiment inévitable. C’est alors que je me suis fixé comme objectif de vie d’inverser mon diabète en réparant les dégats de mon régime alimentaire précédent sur mes organes internes de retraitement de l’alimentation. Je souhaitais réaliser cet objectif en modifiant mon alimentation courante uniquement.

Nécessité de réparer nos organes de retraitement des aliments

Pour optimiser l’absorption des nutriments et garantir un apport optimal de ceux-ci aux cellules, il est essentiel de restaurer les performances des organes responsables du traitement des aliments. Leur bon fonctionnement permet de transformer ces derniers en nutriments assimilables, qui seront ensuite distribués dans tout l’organisme. Il est tout aussi crucial de régénérer les systèmes de transport de ces nutriments vers les cellules, ainsi que la capacité de ces dernières à les convertir efficacement en énergie. C’est cette énergie qui permet à notre corps de se mouvoir, de fonctionner et de penser avec clarté.

Comment réparer les organes de retraitement des aliments ?

Les organes impliqués dans la transformation des aliments en nutriments – principalement le foie, les reins, le pancréas et les intestins – subissent une usure progressive due à l’âge, aux toxines, au stress oxydatif et aux déséquilibres alimentaires. Pour restaurer leur fonctionnement optimal, il est essentiel d’augmenter la quantité et la diversité des antioxydants dans l’alimentation.

Les antioxydants: un début de remède

Les antioxydants neutralisent les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire et des dommages aux organes. Toutefois, leur consommation doit être équilibrée : un excès peut perturber certains mécanismes biologiques, tandis qu’une carence laisse le corps vulnérable aux agressions oxydatives.

Apports recommandés en antioxydants:

Minimum : 5 000 unités ORAC (capacité antioxydante) par jour pour une protection de base.
Maximum : 30 000 unités ORAC par jour pour éviter un excès pouvant inhiber des processus physiologiques essentiels.

Sources d’antioxydants ciblées par organe :

Foie : Curcuma (curcumine), chardon-Marie (silymarine), thé vert (catéchines), betterave (bétaïne), etc.
Reins : Canneberge (proanthocyanidines), persil, céleri, hibiscus, etc.
Pancréas : Cannelle, myrtilles, zinc, chrome, etc.
Intestin : Polyphénols du cacao, fibres prébiotiques (ail, oignon, poireau), probiotiques, etc.
En intégrant ces aliments régulièrement et en réduisant les toxines alimentaires (alcool, excès de sucre, additifs chimiques), on favorise la régénération cellulaire et on ralentit la dégénérescence de ces organes essentiels.

Optimiser la conversion des aliments en nutriments et la transmission des nutriments aux cellules

Une fois les organes réparés et renforcés, ils retrouvent une partie de leur efficacité. Bien que nous ne puissions pas restaurer un foie ou des reins à l’état de ceux d’un enfant de 10 ans, il est possible de limiter leur dégradation et, dans certains cas, de stimuler leur régénération partielle.

Pour prolonger le fonctionnement des organes:

Réduire l’inflammation chronique grâce aux oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix).
Favoriser l’équilibre acido-basique avec des aliments alcalinisants (légumes verts, citron, amandes).
Optimiser les enzymes digestives avec la papaye (papaïne), l’ananas (bromélaïne), le gingembre.
Stimuler la circulation sanguine pour un meilleur transport des nutriments grâce aux flavonoïdes (agrumes, fruits rouges, cacao).
En mettant en place ces stratégies, les organes continueront à transformer les aliments en nutriments de manière plus efficace et à assurer leur distribution à travers le corps sans surcharger les systèmes de filtration.

Améliorer la capacité des cellules à transformer ces nutriments en énergie

Les mitochondries, présentes dans chaque cellule, sont responsables de la conversion des nutriments en énergie via la production d’ATP (adénosine triphosphate). Leur bon fonctionnement est crucial pour l’énergie, la cognition et la longévité.

Facteurs clés pour soutenir les mitochondries :

Coenzyme Q10 (poissons, abats, noix) : améliore la production d’ATP.
Magnésium (chocolat noir, banane, légumineuses) : essentiel pour la respiration cellulaire.
Acide alpha-lipoïque (épinards, brocolis, viandes) : protège les mitochondries du stress oxydatif.
L-carnitine (viande rouge, lait, avocat) : favorise le transport des acides gras vers les mitochondries.
En optimisant ces apports et en pratiquant une activité physique modérée (marche, natation, musculation légère), on stimule la biogenèse mitochondriale, améliorant ainsi l’endurance physique et mentale.

Vers un rajeunissement cellulaire et organique

En prenant soin de ces trois piliers – la réparation des organes digestifs, l’optimisation de la conversion des aliments et la stimulation mitochondriale – il semble possible d’améliorer significativement la vitalité et la longévité du corps. Ces ajustements contribuent non seulement à prolonger la durée de vie, mais aussi à conserver une meilleure qualité de vie, en réduisant les risques de maladies chroniques et en maintenant un niveau d’énergie optimal.

L’alimentation devient ainsi un levier puissant de prévention et de régénération, nous permettant d’inverser certaines dégradations et d’allonger la période de pleine vitalité du corps.

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